Lando Norris a reconnu qu’il avait été « chanceux » de terminer deuxième lors du Grand Prix de Chine de Formule 1 malgré un problème critique de pédale de frein sur sa McLaren.
Le Britannique a suivi son coéquipier Oscar Piastri pour offrir à McLaren son 50ᵉ doublé en F1, mais ce qui semblait être un résultat acquis a été remis en question dans les derniers tours.
Parti troisième, Norris était encore en lutte pour la victoire à Shanghai lorsqu’il a signalé, à sept tours de l’arrivée, un allongement anormal de la pédale de frein de sa MCL39.
Ce problème a provoqué une baisse de son rythme, l’obligeant à gérer la situation jusqu’à l’arrivée, où il a finalement franchi la ligne avec seulement 1,3 seconde d’avance sur George Russell.
Norris a admis qu’il avait eu de la chance de rallier l’arrivée et a révélé que l’équipe avait détecté le problème bien avant lui.
« Je pense que les freins ont commencé à faiblir assez tôt », a-t-il expliqué à la presse, après la course.« Mais vous savez, il y a toujours une légère tendance des freins à s’allonger un peu. Je pense que l’équipe me cachait la vérité, car elle avait repéré le problème bien plus tôt et savait qu’il allait empirer. Lors des dix derniers tours, j’étais très inquiet quant à ma capacité à terminer la course, car je pouvais sentir que cela empirait à chaque virage et à chaque freinage. Ce n’est vraiment pas une sensation agréable quand vous êtes dans la voiture et que vous attendez une pédale solide, mais qu’au lieu de ça, il n’y a rien et qu’elle s’enfonce jusqu’au plancher. Cela ne met pas en confiance, surtout sur un circuit aussi rapide que celui-ci. Nous avons eu de la chance de finir la course et encore plus de rester devant George. Les derniers tours étaient trois ou quatre secondes plus lents que prévu. J'aurais aimé pouvoir attaquer davantage et tenter de mettre la pression sur Oscar, mais ce n’était pas possible aujourd’hui. C’est un problème que nous devons comprendre pour nous assurer qu’il ne se reproduise plus. »
Norris confiant que le problème ne se répétera pas
Interrogé sur une éventuelle inquiétude quant à la récurrence de ce problème dans les prochaines courses, Norris s’est montré rassurant et a exprimé sa confiance envers McLaren pour éviter qu’il ne survienne à nouveau au Japon.
« J’espère vraiment que non ! Non, je ne m’y attends pas », a-t-il répondu. « Je pense que c’était un problème qui n’aurait tout simplement pas dû arriver. Il a empiré bien plus rapidement que l’équipe ne l’avait prévu. Ils l’ont détecté un peu après la mi-course, mais sa dégradation s’est accélérée. Je ne sais pas exactement ce que c’était, mais dans les cinq derniers tours, c’est devenu critique. C’est donc un problème qui ne devrait pas arriver, et je suis sûr que l’équipe va analyser cela en profondeur pour s’assurer que ça ne se reproduise plus. »
