L'ancien pilote de Formule 1 Allan McNish a partagé ses réflexions sur le défi que représente l'entrée d'Audi en F1, prévue pour 2026, en phase avec les nouvelles réglementations techniques.
Audi, dirigée par l'ancien chef de Ferrari Mattia Binotto et avec Jonathan Wheatley comme futur directeur d'équipe, prendra les rênes de l'organisation actuellement gérée par Sauber, opérant sous le nom de Stake. L'acquisition de Sauber Holding AG par Audi a récemment été finalisée.
McNish, qui entretient depuis longtemps des liens avec Audi et participe à divers projets sportifs de la marque, a souligné que la route vers le succès nécessiterait du temps et de l'harmonie au sein de l'équipe.
Une approche méthodique pour Audi
"Tout doit se mettre en place", a déclaré McNish. "Vous ne pouvez pas simplement rassembler des gens et espérer que tout fonctionne. Il faut un mélange de jeunesse et d'expérience, de personnes dynamiques et analytiques, et il faut trouver les bonnes personnes pour les bons postes."
Comparaison avec le projet F1 de Toyota
McNish a évoqué son expérience avec Toyota en F1 au début des années 2000. Toyota, qui a débuté de zéro, n'a jamais réussi à devenir un prétendant au championnat et a quitté la F1 en 2009.
"Chez Toyota, je pense qu'ils ont eu du mal à tout mettre en place car ils partaient de zéro", a-t-il expliqué. "Chaque expérience apporte des leçons et peut guider dans la bonne direction."
Un défi stimulant
McNish a reconnu que l'entrée d'Audi en F1 est un défi de taille. "C'est un défi difficile, il n'y a pas d'endroit plus difficile que là où nous allons, mais c'est ce qui vous motive chaque matin. Si vous n'aimez pas la compétition, vous ne devriez pas être dans ce jeu."
