Phil Nicoletti : une retraite pas si tranquille !


Malgré la fin officielle de sa carrière professionnelle, Filthy Phil Nicoletti ne semble pas prêt à raccrocher complètement. Deux courses au compteur depuis la fin des saisons 2024, et le vétéran est toujours aussi actif. Il a pris un moment pour répondre à vos questions brûlantes sur sa vie post-compétition, ses récentes aventures, et les subtilités... du doigt d'honneur.

Week-end chargé pour Phil

Phil, tu as récemment participé au GNCC et aux World Vets, alors que beaucoup de pilotes retraités abandonnent leur moto pendant des mois, voire des années. Pourquoi as-tu décidé de participer si tôt à ces courses, et ressens-tu toujours une pression pour performer malgré l'absence d'enjeu compétitif ?
Coors Light Smasher

"Franchement, c'était surtout une question d'engagements prévus. J'avais déjà promis de participer au GNCC avant même la fin de la saison SMX. Pour moi, le GNCC a été une vraie bouffée d'air frais, une occasion de rouler juste pour le plaisir. Bien sûr, je me mets un peu de pression pour éviter de tout gâcher et avoir l'air ridicule, mais c’est difficile de ne pas retomber en mode compétition. C'était pareil pour les World Vets, même si c’était une décision de dernière minute. J'étais déjà sur place pour des tests, et KTM m’a prêté une 150cc deux-temps pour une course spécifique.

Ce genre d’événements reste cool et, quelque part, on veut toujours gagner. Mais la vraie difficulté, c’est de s’habituer à rouler sur des motos qui ne sont pas complètement réglées à mon goût. Je dois m’adapter et adopter une mentalité du genre ‘fais avec ce que tu as’."
Phil

Un doigt, deux messages

Phil, recevoir un doigt d'honneur de toi est devenu presque un badge d’honneur pour certains fans. Pourtant, il y a des moments où ce geste exprime une vraie colère. Que fais-tu quand ton intention est mal interprétée ? As-tu inventé une nouvelle gestuelle pour différencier les deux ?
Felonious Frank

"Le truc avec le doigt d’honneur, c’est qu’il est facile de comprendre l’intention derrière. C’est soit un ‘Salut, ça va ?’, soit un ‘Tu veux un coup de boule ?’.

Entre amis, c’est devenu une tradition. Quand je croise mes potes, on ne se fait pas de simples signes de main — c’est direct le majeur levé. Oui, ça va totalement à l’encontre de la bienséance et du politiquement correct. Mais en réalité, même les gros bonnets de l’industrie moto sont comme nous : en dehors du boulot, ils trinquent avec leurs potes et balancent des doigts.

Le majeur, c’est un symbole universel, et chacun ici sait l’utiliser pour le fun comme pour exprimer sa frustration."
Phil

La fête à l’ancienne existe-t-elle encore ?

Phil, on entend souvent des histoires folles sur les excès des années 90 dans le milieu de la moto. Est-ce que cet esprit de fête existe encore ou les réseaux sociaux ont-ils tout gâché ?
Daniel

"Clairement, ce n’est plus comme dans les années 90, mais il reste des petites lueurs de cet esprit. Avec les gars, on a eu des soirées mémorables au fil des ans, même si elles n’ont plus lieu après une course SX ou MX. Maintenant, on attend plutôt l’intersaison pour s’amuser.

Les téléphones ont clairement compliqué les choses, surtout en public, mais qui s’en soucie ? Si Jett, Coop, Eli, Kenny ou Chase veulent faire la fête après une course, pourquoi ne pourraient-ils pas ? Tout le monde a besoin de souffler un peu."
Phil

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