Fabio Quartararo : "Je commence vraiment à profiter, car je peux aller jusqu’aux limites"


Fabio Quartararo a terminé la journée des tests de Barcelone à la deuxième place, affichant de bonnes sensations sur sa Yamaha. Le pilote français a noté des progrès dans le développement de sa moto, notamment en ce qui concerne le passage en courbe, un domaine clé pour lui. Ce test marque-t-il enfin un vrai progrès pour Yamaha, comme le cherche Quartararo depuis un certain temps ? Voici les impressions du Français.

Progrès avec le nouveau châssis et l’approche de Yamaha

Fabio a fait un premier bilan des améliorations apportées à la Yamaha, notamment en ce qui concerne le châssis et les nouvelles pièces testées :

« Nous avons fait des progrès avec le nouveau châssis. Nous allons un peu plus vite, mais il reste encore du travail pour améliorer l’angle d’inclinaison et la sortie de virage. »
Il a précisé que, bien que des améliorations aient été constatées, la traction reste un domaine qui nécessite encore beaucoup de travail. La marque japonaise prévoit de tester des solutions plus radicales lors des prochains essais en Malaisie.

Des sensations positives, mais une réalité à confronter

Bien que le résultat des tests ne soit pas définitif, Quartararo a pu apprécier le fait d’être plus proche des leaders, même si la situation reste loin d’être idéale :

« Ce n’est qu’un test, mais c’est agréable de voir mon nom tout en haut. Même si nous sommes encore loin des meilleurs, c’est un bon signe. J’ai pu rouler à un bon rythme et réaliser de bons chronos. »

Fabio a aussi évoqué son expérience d’échange avec Jack Miller, qui venait de tester sa Ducati. Bien que la compréhension de sa moto nécessite plus de temps, l’interaction avec d'autres pilotes a été un point positif, lui permettant de mieux cerner les forces et faiblesses de la Yamaha.

Le travail en équipe et les progrès sur la moto

Yamaha a également fait des changements importants dans son équipe, avec l’arrivée de nouveaux pilotes et d’un nouveau testeur, Augusto Fernández. Quartararo a exprimé sa satisfaction quant à cette évolution :

« Avoir quatre pilotes, deux motos de chaque fabricant, cela permet de comparer et d’échanger de précieuses informations. »
Il a noté que bien que le travail reste à faire, l’atmosphère au sein de l’équipe et les progrès réalisés en termes de collaboration sont des signes prometteurs pour l’avenir.

Un hiver en confiance et sans frustration

Concernant l'intersaison, Fabio se dit plutôt confiant grâce aux progrès réalisés lors des dernières courses et des tests actuels :

« Même si nous n’avons pas obtenu de résultats spectaculaires ici, ces derniers mois nous ont permis de progresser. Passer en Q2 et faire de bons pas en avant est important pour nous. »
Il se dit heureux de constater que l’équipe change progressivement sa mentalité et améliore son approche, avec plus de personnes dédiées au développement de la moto. Cependant, il reste conscient qu'il faudra encore du temps avant de revenir véritablement au sommet.

Devenir plus compétitif : les attentes pour la saison à venir

En dépit des progrès réalisés, Fabio reste réaliste sur la situation et les défis à venir :

« Je me sens un peu plus rapide, mais pour l’instant, il est difficile de savoir si nous sommes plus proches des leaders. Le véritable test sera à la fin des essais en Thaïlande, là où nous pourrons évaluer notre position réelle. »

Avec une motivation intacte, Quartararo a confié qu’il est plus que jamais concentré sur son objectif : retrouver le niveau des meilleurs, tout en continuant à prendre plaisir à rouler, au maximum de ses capacités.

« Je commence à vraiment profiter de la moto parce que je peux enfin aller jusqu’au bout de mes limites. »

Les vœux pour Noël : plus de puissance et de grip

Quant à ses souhaits pour l’avenir immédiat, Fabio n’a pas caché ses besoins :

« Ce que je demande à Père Noël, c’est de la puissance et du grip. Nous manquons encore beaucoup de grip, ce qui nous empêche d’aller plus vite. »
Avec un objectif clair pour 2025, Quartararo et Yamaha cherchent à combler les lacunes pour redevenir compétitifs.

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