La FIA est accusée de réagir de manière excessive suite à l’utilisation de mots inappropriés par Max Verstappen et Charles Leclerc lors de récentes conférences de presse officielles. Les deux pilotes, représentant respectivement Red Bull et Ferrari, ont reçu des sanctions distinctes de la part de la FIA, suscitant des interrogations sur le traitement différencié des cas de vulgarité.
Verstappen a été condamné à des heures de service communautaire pour avoir utilisé un langage grossier lors de la conférence de presse des pilotes avant le Grand Prix de Singapour. Ce choix semblait être un exemple que la FIA voulait marquer, d’autant plus que le président Mohammed Ben Sulayem avait appelé les pilotes à surveiller leur langage. En réponse, Verstappen a boycotté les conférences de presse de la FIA pour le reste du week-end à Singapour, préférant organiser des briefings médias séparés.
De son côté, Charles Leclerc a écopé d’une amende de 10 000 €, dont 5 000 € avec sursis pour 12 mois, pour un juron prononcé lors d’une conférence de presse après le Grand Prix de Mexico. La FIA a expliqué cette différence en raison d’une question directe posée à Leclerc sur un incident impressionnant sur la piste, question qui l’aurait incité à réagir spontanément. Contrairement à Verstappen, Leclerc s’est excusé immédiatement après son commentaire.
Un sondage a montré que 50 % des votants estimaient qu’aucun des pilotes n’aurait dû être pénalisé, tandis que 31 % pensaient que la FIA, ayant déjà établi un précédent, aurait dû traiter Leclerc de la même manière que Verstappen. Environ 19 % des participants jugeaient que les situations étaient suffisamment différentes pour justifier des sanctions contrastées.
Cette affaire a ravivé le débat autour de la cohérence et de la sévérité des décisions disciplinaires de la FIA, laissant les fans et les observateurs du sport se demander si l’organisation applique ses règlements de manière juste et équilibrée.