Quartararo à propos de Morbidelli en Thailande "C'est ridicule de dépasser comme ça dans les premiers tours"

Fabio Quartararo a de nouveau rencontré des obstacles lors de ce qui promettait d'être un week-end spectaculaire en Thaïlande. Après que sa course au sprint du samedi ait été compromise par un contact avec Brad Binder, le dimanche s'est révélé encore plus problématique : Franco Morbidelli, son ancien coéquipier chez Yamaha, l'a touché et l'a fait chuter alors qu'il se battait en tête de la course sur le circuit international de Chang, qui était sous la pluie.

Un week-end compliqué

Malgré cet incident, Quartararo a réussi à poursuivre la course pour recueillir des données en conditions humides. Cependant, la pénalité de Long Lap infligée à Morbidelli est arrivée trop tard pour le pilote français, qui a dû se contenter d'une 16ème place, se retrouvant à 20 points de Joan Mir, le dernier pilote à marquer des points.

L'échange avec Morbidelli

Après la course, Quartararo a pu discuter avec Morbidelli pour clarifier la situation, comme l'illustre la photo de couverture. Cependant, le pilote de Nice n'a pas caché sa frustration à l'égard de son ancien coéquipier, considérant que la tentative de dépassement de Morbidelli était "ridicule", tant par le moment choisi que par la manière dont il s'est engagé, essayant de dépasser à une distance considérable durant les premiers tours.

"Il est ridicule d'essayer de dépasser aussi tard dans les premiers tours, surtout qu'il n'avait qu'à attendre deux lignes droites pour me dépasser facilement", a déclaré Quartararo. "Je trouve ça un peu absurde de faire ce genre de dépassement, mais c'est comme ça. Je ne peux rien y faire. Je pense qu'il est ridicule de dépasser de cette manière dans les premiers tours."

La réaction de Quartararo

Bien qu'il ait évité de dire si la sanction de Morbidelli était méritée ou non, Quartararo a commenté : "Je ne veux pas en rajouter plus que ce qui se voit. On voit qu'il est entré beaucoup trop fort. Mais je ne suis personne pour dire s'il doit faire une Long Lap ou deux. Je ne pense pas qu'il soit juste d'entrer ainsi dans un virage."

En se référant à la course de samedi, Quartararo a exprimé sa frustration, notant que ce type d'incidents se produit souvent avec les mêmes pilotes. Lorsqu'on lui a demandé si Morbidelli faisait partie de ce groupe, il a répondu : "À partir d'aujourd'hui, je pense que oui. Je ne sais pas si c'est moi, mais pour ce qui est du virage 8, entre hier et aujourd'hui... Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais il m'arrive toujours quelque chose."

Réflexions sur le rendement

Concernant son potentiel dans la course, le Français n'a pas voulu spéculer sur ses chances de podium, mais a souligné le bon rythme de sa M1 : "Je ne sais pas si j'aurais pu faire podium, mais je sais que j'avais un très bon rythme. Ensuite, se lamenter... Ce n'était pas à ma portée. Quand quelqu'un arrive si fort vers toi et que tu ne peux même pas l'entendre, je ne peux pas le contrôler. En ce qui concerne les regrets... Je n'y peux rien. Il était important de continuer à rouler et de recueillir quelques données sur la moto."

"Se battre pour le podium était difficile, mais nous avions un rythme pour être dans de bonnes positions. Au final, nous pouvons être positifs quant au rythme que nous avions sans l'aileron avant, sans repose-pieds et sans frein arrière. Nous avons recueilli quelques informations sous la pluie, il était important de continuer après la chute", a-t-il ajouté.

Pour Malaisie, le champion de 2021 n'a pas fixé d'objectifs précis, mais a fait état de l'arrivée d'une nouvelle spécification de moteur : "Je ne sais pas. On ne sait jamais à quoi s'attendre lors de ces grands prix. On essaie toujours de passer en Q2 le vendredi, mais nous savons qu'en Malaisie, c'est très compliqué. Normalement, nous devrions avoir un nouveau moteur, donc j'espère que nous pourrons offrir une meilleure performance."

"Je ne sais pas si je suis autorisé à le dire, mais il s'agira d'une nouvelle spécification, d'un nouveau moteur que nous avons testé. Je l'ai déjà essayé, mais j'avais quelques problèmes. C'est un peu plus puissant", a-t-il révélé avant de quitter Buriram.